habladurías

   
    HOLA! Sur cette page, je me permet de faire des tour-repports, porque, a tourner tout seul,  j'ai bien envie de raconter à quelqu'un les aventures merdiques ou les anecdotes nazes qui m'arrivent et les pensées vaseuses qui me trottent dans la cabeza. Y'a bien un petit coté égocentrique a faire ça et ça me gêne un poil en même temps y'a pas plus ego-trip qu'un onemanband, donc égo pour égo, je vais pas me faire cagar la polla pour ça...     

    Bravo a ceux qui s'attaquent à la lecture de ce bouzin, je sais que c'est un peu indigeste, manque un peu de photos (j'ai pas d’appareil en tournée...j'ai déjà suffisamment de matos a ne pas oublier) et d'aération, surtout sur l'ordi; Une version papier existe maintenant!!! beaucoup plus facile a lire, surtout aux chiottes!!! en plus y'a plein d'autres conneries, un lexique franco - espagnol - maison pour comprendre le tout, vachement mieux!!! Il m'en reste quelques-uns, faut pas hésiter à m'en commander, c'est 2 E port compris ou un cadeau équivalent (je préfère) 

1 ptit mail à elpedrodelahoya@gmail.com pour commander et commenter...


    Buena lectura! Coraje!


TOUR-REPPORT N°4 

A l'ouest dédé  (avril 2013)

 

Jeudi 18 avril Lyon-poitiers (avec une pause à Moulismes)
    
     Me voilà enfin sur la route, cela fait pila-pelo 3 ans que je n'ai pas fait un verdad de verdad tour et faut bien vous dire que j'ai hâte...entre-temps, j'ai quand même eu le temps de poner un cagador, de relever environ 65000 compteurs d'eaux, d’élever quelques lombrics, de me faire opérer mes yeux tout pourris et d 'apprendre à réaliser des joints chaux-chanvre (ceci n'est pas une activité de fumeur de beuh fauché mais une technique de maçonnerie, et comme dirai Julien de Beurk-en-brousse, la cédille c'est très important dans la maçonnerie). Étant donnée que grâce a mon fiston et/ou mon boulot, je me lève en ce moment tout les matins avant 7H, j'ai sommeil a partir de 22h et j'ai le dos en vrac, autant dire que je suis pas au top physiquement pour affronter une tournée ou, onemanbandisme oblige, je conduit la journée, blablatte, joue, vend des disques (enfin, souvent j'oublie), picole et transporte du matos jusqu'à no horas, donc rien de tel pour se chauffer qu'un day-off chez mes potes neo-poitevins Xa et Fanny dont je vous reparlerais plus tard...Bonne bouffe, billard hollandais et un petit coup de gnôle qui m’obligeront quand même a prendre un efferalgan le lendemain, me voilà un peu plus en piernas pour affronter la nuit nantaise.




Vendredi 19 avril Nantes, l'ivresse.

Je me retrouve donc dans ce chouette bar, « l'ivresse »ou on avait joué l'année dernière avec Seb et ses rhaaaadicks, et je crois que le meilleur terme que je puisse utiliser pour décrire Marie et Simon les 2 tenanciers, c'est « mignons ». C'est vrai, quoi, ils sont jeunes, frais, beaux, sympas, agréables...eheh, on en reparlera dans 20 ans, si ils sont toujours barmans, con una fresa tiene el sitio de la nariz...Le concert est organisé par ce sacré loulou de Steph Ainu, et j'ai la chance pour ce début de tournée d’être entouré de potes: en plus de la tribu des nantais/montacutains, y'a une bonne tripotée d'angevins, des Parisiens-toulousains-espagnols et même Florian et son rire maléfique débarqué du plató de los millares vacas, le mini-monde du sous-DIY est tout petit...Au moment de jouer, je rame un peu au début, ouais, je suis bien rouillé, puis le premier concert d'une tournée c'est souvent comme ça, faut faire quelques ajustements ; mes doigts de fée sont encore engourdis, mes jambes de gazelles sont lourdes et ma voix cristalline n'es pas encore assez râpée par les clopes ou le manque de sommeil. C'est fou, ça, parce qu'il me faut réellement 2/3 jours de n'importe quoi pour réussir a chanter correctement, faudrait que j'en discute avec Pavarotti ou Celine Dion, savoir si ils ont le même souci, dommage qu'ils soient morts. Après moi, y'a Francoise Pagan (!?!), un truc d'acide-house avec le batteur de tekken (oui le groupe de grind !) pas du tout ma came évidement mais ça fonctionne à merveille dans le bar et c'est une bonne piste de lancement de fête, on ira donc faire un tour au stakhanov, club branchouille pour voir la fin d'un truc affreux de techno allemande, j'ai l'impression d’être dans un épisode de Derrick-le nazi quand il enquête dans les bas-fonds de la nuit teutonne.


on fini chez Steph, rue baron, ou ce petit salopard raconte de la merde et développe encore (c'est une habitude) quelques théorie foireuse dont je suis bien fan, pendant que son colloc' Herbert se fini salement au jagermeister, putain qu'es-ce que c'est dégeu ce truc, mais pourquoi ça a autant la côte chez les rockeurs ? Encore un truc de hype auquel je pige que dalle je crois, moi j'préfère la gnôle a papa.





Samedi 20 avril  Camlez, le couvent alternatif.

En route vers la Bretagne profonde et bretonnante, je m' arrête ce coup-ci a Bédé (oui, niveau nom de bled débile, sur cette tournée, je suis le roi) pour boire un café, et là, je suis plus dans Derrick mais plutôt dans le Poulpe, quand je rentre dans le troquet du coin, je me fais mater de la tête aux pieds, les conversations au comptoir s’interrompent pendant bien 40 secondes - c'est long je vous jure - avant de reprendre à grand coup de « oh, tu bascules, on vas pas jeter le fond !» . Moi je m'en fous je file vers l'inconnu, à savoir, à Camlez. C'est un pote qui y est passé par hasard qui m'a mis sur le plan, voici comment il me l'a décrit :

« moouarf!! faut que je t'explique le plan maintenant! Me voilà marie et moi, à vélo, dans le trou du cul de la Bretagne, à pédaler au petit matin. On rentre dans un village et on croise des panneaux COUVENT ALTERNATIF, avec une gueule plutôt squat/lieu alternatif, donc forcement, je regarde un peu ce qui se trame devant cet espèce de lieu. Le facteur nous dit qu'on ferait bien d'y acheter notre pain, car il est super. Bref, on passe le portail et on tombe sur la grande cour d'un couvent donc. c'est un peu le bordel mais on comprends que le lieu héberge, une crêperie, un bar, une boulangerie, un épicier et jsais pas quoi encore. On va à la boulangerie...en gros, l'équivalent d'un compteur général dans une cave à Villeurbanne (private référence, ndla) et ya un mec dedans, Rémi, qui parle plus qu'il ne travaille et à qui on achète 2 croissants beurrés comme jamais (donc bon!) et on lui demande si le bar est ouvert. Il nous dit que Oui, mais il ne sait pas si le Barman sera en état pour nous recevoir vu dans l'état ou il était la veille. Bref, on traverse la cour et on entre dans le bar, on réveille le barman qui arbore fièrement une ENORME tache de vin rouge sur son tshirt blanc trop blanc pour lui.On lui demande si c’est possible d'avoir un café. Il nous dit que Oui, même si çà va lui être difficile. Ahah. » - merci panpan.

Je suis donc complètement dépaysé dans ce micro-bar logé dans l'ancien couvent magnifico d'un village qui l'es tout autant entouré de gens d'une gentillesse absolument incroyable, waaaahouuu le pied c'est vraiment pour ce genre de moments que je fait ça ; j’échange des concerts comme ça contre tout les printemps de bourges du monde (cf plus loin). Je fait un premier set de chauffe, puis un deuxième dans une super ambiance et même un troisième qui vire au gros fun collectif vu que :

1/ des gens sont arrivés entre-temps

2/ que y'a pas vraiment d'heure pour arrêter le son

3/ les « patrons » Matthieu et Morwenna (si ça c'est pas breton pur beurre comme prénom) me le demandent si gentiment

4/ je suis un peu pété

5/ je viens de célébrer le mariage d'un jeune couple (que j'avais auparavant pilé au yams entre les 2 premiers sets)

et 6/ euh, non, je me souviens plus, y'avait sûrement une sixième autre raison. Et au fait, j'ai pas précisé mais on était moins de 30 dans le bar...



Inutile de vous annoncer mon heure de coucher ni mon état au réveil, toujours est-il que le lendemain j'ai quand même réussi à aller voir l'océan a 15 bornes de là, il faisait un temps de puta madre (je me suis renseigné il faisait moche à Lyon), j'étais seul sur la plage, les yeux dans l'eau, mon rêve était trop beau, je serais resté 20 minutes de plus que j'aurai viré poète. J'ai été sauvé de justesse par la llamada del vientre, car Matthieu et Morwenna (les M&M's), bien que couchés largement après moi et ayant sûrement plus bu (on es quand même en Bretagne) sont debout depuis l'aube pour préparer des vols-au-vent crevette/poiscaille/champignons/quinoa. Plan parfait de A à Z. Je me régale avant de filer a San Pedro de los Cuerpos, près de tours.





Dimanche 21 avril Saint Pierre des Corps, le rexy.

L'endroit est, comme le décrirai un agent immobilier tout frais sorti de l’académie des trouducs, « atypique ». C'est un ancien cinéma dont les sièges ont été virés, laissant place a un grand plateau idéal pour y faire des résidences, vocation première du lieu, et l'ancienne cabine de projection est aménagée en appart pour les 3 pieds nickelé(e)s qui habitent et font vivre le lieu. Le concert est annoncé a 19h30. Vers 20h y'a 5 entrées, et a 21h, on a du passer a 6...Cela fait donc une loooonnngue heure d'autoflagellation et de gêne collective: les organisateurs vis a vis du groupe (ET parce que ils vont perdre des thunes), les groupes vis a vis de l'organisateur (ET parce qu'ils vont revoir le défraiement a la baisse), et les 5 gus qui sont là (parce qu'ils se disent qu'ils auraient mieux fait de venir avec leurs potes OU de pas venir du tout). Et bon on cherche tous des explications riando amarillo (mea): le temps (trop beau : les gens font des barbecs / trop moche ils restent chez eux), l'heure du concert (trop tôt c'est l’apéro / trop tard demain c'est boulot), la promo du concert (facebook ou flyers?) d'autres concerts/fêtes (ailleurs, ou la veille ou le lendemain), le manque de renommé (des groupes ou du lieu), Boh, allez, au fond, on en rigole, on sait tous que c'est un mélange de tout ça plus le célèbre facteur X (qui ne sonne pas toujours deux fois heureusement) alors, si tu t’appelles pas, euh, chais pas, moi, Florent Pagny ? C'est aléatoire, un golpe te ríes un golpe lloras...En plus c'est quand même le dimanche a saint-Pierre-Des-Corps, faut pas non plus s'attendre a des miracles...Alors tant pis, on installe des canapés devant la scène et on s'affale dedans, Les élèves de Michel Dujardin attaquent, c'est des bordelais issus des potagers nature qui interprètent une pièce contemporaine de Christian Wolff (moi non plus je connais pas). Pour un novice comme moi ça ressemble à du gros n'importe quoi mais écrit sur partition, ou à du Miss Goulash sans les morceaux entre les impros, n’empêche que c'est bien joué, agréable à regarder et écouter enfoncé dans un bon skaï, puis ils sont sympas et énorme avantage pour moi, ils sont 8, ce qui fait que si on es 10 à les regarder, moi je joue devant 17 personnes. Malin, nan ? J'en profite quand c'est mon tour pour faire encore plus le conardo de service que d'habitude, quelques slams dans les canapés et au final une soirée bien agréable, si señor. Et en plus je suis pas mécontent d’être dans un bon pieu à minuit, j'en avais besoin après ce week-end bien costaud...



Lundi 22 avril Poitiers, day-off

Petite aparté : quand j'ai commencé à caler cette tournée, je n'avais qu'un seul plan de sur, le dernier à Pau, et a partir de ça il faut imaginer comment et ou placer les autres dates afin d'aboutir a un tour parfait ; l'option logique aurait donc été de rester dans le Sud-ouest, de retenter l'Espagne ou quelque chose dans le genre. Mais moi j'ai ma bota secreta, c'est les copains qui habitent Poitiers et ça c'est cool parce que en partant dans cette direction, je sais que si je me tape des day-off, c'est pas une galère mais au contraire et même je suis content d'en avoir...Et bien dans cette optique-là, c'est beaucoup plus détendu de chercher des dates, même si bon, je dois bien avouer que j'en ai sacrément chié à me booker cette tournée et que Esto me tomó la cabeza. Bref me voici donc de retour chez Xa (mon ancien colloc') et Fanny, et, dégagé provisoirement de mes obligations travail-famille-patrie, je fais des tas de trucs que je ne pratique plus depuis des temps immémoriaux : aller au cinéma (pas fait depuis 3 ans) à la pizzeria (1 ans et demi) et surtout...jouer au tennis ! (13 ans au moins!!!) Vu comme ça, Poitiers ça ressemble a un gros pôle de loisirs, d'ailleurs, loisirs c'est le nom d'un groupe du coin. Tiens, faudra que j'aille au Futuroscope la prochaine fois.



Mardi 23 avril Poitiers, le zinc

Je suis aussi là pour jouer, hein, même si je l'avais un peu oublié, la tête dans les activités...C'est parti pour bien se dérouler : Céline qui organise est super (avec Xa on lui trouve des points communs avec notre Géraldine locale), son risotto aux noisettes parfait, y'a du monde dans le bar et mon pote Mamat (aka poquito senor. Mais ce n'est plus poquito senor, parceque poquito senor, il l'a suicuidé!) chauffe l'ambiance avec un blind test thématique (écrivez-moi je vous expliquerai le principe), prétexte surtout à hurler et a nous niquer les oreilles avec des MP3s pourris, toujours aussi couillon cui-la...Et moi alors ? Durdur et pourtant je suis assez content de comment j'ai joué, mais le bar est mal foutu vu que y'a un espèce de goulet d’étranglement qui sépare le bar de l'endroit ou je joue, difficile de ramener les gens devant malgré mon Xa ambianceur de concert...Bon comme d'hab, ça fini bien et je tape avec mes gants sur le plus costaud du bar, mais j'aurai quand même attendu les 3 derniers morceaux pour que la sauce prenne.



Mercredi 24 avril Bourges, part.1 – Auditorium - itw ferarock

tourisme: les châteaux de la Loire
J'ai toujours pensé que le printemps de bouze, c’était de la grosse merde en boite, d'ailleurs on a jamais essayé d'y poner un pie avec kabu ki buddah et grand bien nous en a pris...La il se trouve que j'ai un plan todo cocido qui me tombe dans le bec pour jouer sur le off, c'est organisé par un gars sympa et c'est sur ma route, j'ai donc tenté le coup histoire de pas mourir inculte (parce que pour idiot, c'est trop tard.)

Me voilà donc sur la petite route entre Poitiers et Bourges, tellement petite que malgré un arrêt tourisme - châteaux de la Loire – je suis parti pour être très en avance, donc je passe un coup de fil à Marie, mon ex-boss à la radio SOL FM, qui y est chaque année pour faire des kilos d'interviews a la chaîne de tout les trucs plus ou moins nazes qui passent dans le coin. Elle me propose de passer en interview diffusé en direct sur toutes les radios de la ferrarock ; vu que y'a sûrement 12 personnes en moyenne qui écoutent sol FM, si on cumule avec les 19 autres, y'a potentiellement 132 auditeurs (ben oui, j’enlève les radios qui auront des problèmes techniques au moment de la diffusion et celles qui se sont embrouillés avec les autres et qui refuseront la diff!) donc même si je dit des conneries c'est pas très grave...Comme prévu, c'est le merdier pour circuler dans Bourges, j'ai pas le pass VIP qui me permettrait d’accéder a l'auditorium en bagnole, je suis donc obligé d'abandonner ma caisse à l'arrache dans un parking et de courir dans les rues avec mon GPS a la main (c'est galère le GPS a pied) d'autant que, encore à cause de ces pass de merde, je suis obligé de faire des détours même a pied pour arriver au sésame de tout groupe de musique actuel en devenir : UNE INTERVIEW EN DIRECT DU PRINTEMPS DE BOURGES !!! ahaha...Je déboule a l'arrache juste avant la fin de l'émission, je subit l'interview de la rue ketanou qui sont aussi inintéressants que leur nom est pourri et je suis interviewé par Marie et ses garçons en même temps que Alexis HK que je ne connais pas plus qu'il ne me connais sauf que lui est sensé être (un peu) connu...Quel grand moment...J'ai juste du passer pour un bouseux avec ma petite tournée mal fichue dans ma petite bagnole. D'ailleurs y'a un des animateurs qui a vu que je jouait a Tarbes le lendemain et il m'as dit « ah, t'as pas de tourneur, toi ! ». Bien jugado la araña...C’était quand même marrant.



Mercredi 24 avril Bourges, part.2 – le bistrot gourmand.

Avec mes camarades du soir, a savoir Zedrus et Foutaise, on joue donc sous un petit chapiteau devant un resto du centre-ville, mais le centre ville situé deux rues trop loin : on es a 150m de la ou tout se passe, sauf qu'ici personne ne passe, dommage, hein ?! Après m’être garé, vu que je joue tard, je me fais sacrément chier un moment, j'ai même le temps de sortir mon bouquin, alors qu'en général, j'ai jamais le temps de lire une ligne en tournée. Je vais faire un tour en centre-ville et là c'est l'enfer, je regarde tout ces groupes nazes qui essaient exagérément de se la donner, avec leurs noms écrits de partout autour d'eux histoire que si un programmateur passait par là il se souvienne d'eux . Ahah vous fatiguez pas, les programmateurs, ils sont tous en train de se sucer entre eux là ou y' de l'alcool gratos, pas fous les mecs...Ça ressemble a une vilaine (dé)fête de la musique, sans le coté attendrissant des groupes de lycée qui jouent pour la première fois devant leurs potes et parents. Là, c'est rempli de loosers qui voudraient faire carrière, beurk...En plus, je suis sobre comme Ian Mackaye un soir d'enterrement vu que je prend la route avant de dormir, et ça me fait penser à la blague sur le reggae, vous la connaissez ? Nan ? Ok, je la raconte : que dit un rastaman a un concert de reggae quand il a rien a fumer ? « - Quelle musique de merde ! » Ben la c'est pareil : que dit un rockeur a un concert quand il a pas bu de bières ? Putain c'est nul le rock...

Je reviens à notre base, Zedrus joue, c'est de la chanson suisse-acide, pas mon truc mais le chanteur arrive à chopper une vieille qui passe par là, la porte sur son épaule et lui fait chanter des paroles osées, rien que pour ça, ça vaut le coup. Après y'a Foutaise, un onemanband de chanson française, plutôt original mais c'est un peu mou-mou-long-long, surtout devant 6 personnes, et puis il massacre i put a spell on you de screamin'jay hawkins et ça, hombre, j'ai du mal à pardonner...Après c'est moi, comme pour les autres y'a personne qui passe mais bon je fait ce que je peux pour retenir grossièrement tous ceux qui mettent un pied dans le chapiteau ça se finit quand même avec 20 personnes en train de gueuler/danser, l'honneur est sauf, mais faites-moi penser de pas y retourner, au printemps de bouze...


Après une pause dodo à Issourdun, je m'attaque a une grosse route de puta madre qui me fera passer par Arnac la poste, troisième nom de bled débile de cette tournée en direction de Tarbes et je sais d'avance que, si j'arrive a destination, ça vas être cooooooool...






Jeudi 25 avril Tarbes – le celtic

juan-luis
Quel plaisirs de retrouver Juan-Luis et son bar bordélique, ce mec est un OVNI et son bar un verdad patio de los milagros. J'ai bossé un moment dans le social ou tout le monde n'a que ce mot à la bouche : « lien social ». Mais venez donc prendre des leçons au celtoc ! Il est là, le lien social, le vrai ! Tout ceux qui veulent pas se faire chier a Tarbes sont là : cas socs', rockers et hardcoreux, jeunes proprets, familles, jolies filles, piliers de comptoirs, la dernière fois y'avait des vieux rockabs-cotoreps, là y'a des vieux punks-cotoreps, une gamine neo-punk-goth hyper-gentille venue avec sa tante, ( je lui conseille quand même, à la Pascal-le-grand-frère, de pas boire tout les canons que lui offrent les copains de sa tante), un couple suisse allemand/espagnol et ce coup-ci, y' a même...un double champion olympique en escrime aux JOs de Pekin!!! J'y croyais au 3/4 mais j'ai quand même vérifié sur google en rentrant. Même que dans wikepidia, ils le citent comme un mec qui lit Bakounine et qui daube sur les JO, incroyable. Il existe et il picole au celtic à Tarbes, oui messieurs-dames. Alors forcement tout ça, ça me plaît et je fais un zuper concert dans une zuper ambiance. Après le concert, Juan-luis, qui n'est toujours pas ni una hada de la vivienda ni un cordón azul, m'indique que mon repas est en train de cuire à l'étage, je fini tranquillement ma bière et je monte et là, l'appart crado est COMPLE-TE-MENT ENFUMé PAR une EEEEEE-NOOOORME SAUCISSE en train de cramer littéralement sur son grill. A peu de choses près ça foutait le feu a l'appart, caramba ! Il m' arrive toujours des trucs dingues ici. Saucisse carbonisée-frites, encore quelques bières, plein de blahblah, soirée réussie.



Jusque-là, on a pas trop causé météo, ben ouais il a fait beau et chaud comme dans une contrepèterie belge, mais ce matin au réveil il fait moche, un temps dégeu qui commence et qui vas durer tout le mois de mai, et Tarbes sous une pluie glaciale c'est pas plus fun que Bethune. Donc je fuis, pedromobile direction Pau, 30 minutes de trajet, ça devrais aller...



Vendredi 26 & Samedi 27 Avril Pau – la centrifugeuse

Forcement à Pau aussi c'est temps merdique tout le week-end, n'en parlons plus depuis un mois tout le monde ne parle que du temps, j'en ai ma claque...Je suis là pour fêter, avec 300 autres clampins les 11 ans de l'asso A Tant Rêver Du Roi. Vraiment cools, ces mecs & meufs, si ils habitaient à Lyon on serait potes comme avec mes potes. A chaque fois que je me retrouve là-bas, au bout de 10 minutes je me sens comme a la maison, ou comme quand je joue à Angers, à Chadron, à Nimes ou à Annecy. Puis ce genre de festoche, ça ramène aussi d'autres copains venus d'ailleurs. Bref, l'éclate totale. Et en plus, les salauds, ils ont des bon groupes et des bons goûts (je dis pas ça parce que c'est la troisième fois qu'ils me font jouer, hein...), et là, jusque-là dans cette tournée, j'ai pas joué avec beaucoup de groupes, mais jusque-là y'a rien qui m'a emballé. Donc c'est session de rattrapage, je m'en suis mis plein les oreilles, avec, entre autres : A band of buriers, Hip-Hop-folk super classieux fait par des anglais avec qui je me suis bien marré ; Unicornibot, espèce de math-rock iberico mutant et sautillant ; Car knows et leurs mini onde martenot ; la vilaine noise de Mr Protector ; Papier tigre (le meilleur concert que j'ai vu d'eux) ; Semi-playback, excellent ; le sax-appeal de Tom bodlin ; et enfin, celui qui m'as le plus interpellé : Romain baudoin qui fait un truc incroyable avec une vielle a roue double manche, du black sabbath/Trad indescriptible, quelle classe...J'ai été déçu par contre par Blacklisters, j'avais écouté le matin-même chez Enzo et Bérengère, mes hôtes « 4 étoiles » et fans en chefs des rosbeefs, l'album sonne hyper-bien, mais là ou je m'attendais a voir du sous-jesus lizard de luxe, j'ai assisté à du screamo moyen. Pour faire ce genre de musique, je pense qu'il faut être réellement timbré, simuler la folie ça marche pas. J'espère que Enzo ne vas pas me mordre si il lit ces lignes, parce que lui il a prit une bonne claque à ce concert, héhéhé....

Bon et moi dans tout ça ? J'avais une place autant honorifique (putain le mot de dingue) que casse-gueule puisque j’étais le monsieur loyal de la soirée (rôle dévolu à X-OR l'année dernière ou il devais se sentir como pez en el agua), c'est a dire que je jouais sur une petite scène rien qu'à moi a coté de la grande pendant tout les cambios de plató, soit 4 interventions par soirs, 8 fois 15 minutes de merdes hispanisantes, je suppose que même dans les non-fumeurs y'a personne qui a essayé de tout regarder, faut pas déconner. J'avais préparé mon coup en ressortant du placard toutes mes vieilles chansons et reprises oubliés et en divisant le tout en groupe de 4/5 chansons pour ne pas me répéter d'un soir sur l'autre...Et ben forcement rien ne s'est passé comme prévu, j'ai vu la patate arriver dès le premier set ou il a fallut que je joue direct 7 ou 8 chansons, a la fin du premier soir j'avais torché les ¾ de ce que je suis capable de jouer...Impossible de prévoir quoi que ce soit, des fois je jouais mes « tubes » devant 3 personnes amorphes, des fois je me faisait des sets de vieilles chansons minables alors que la salle était pleine, des fois je voyais les groupes ou les techniciens affolés me faire signe de continuer, de fois je me lançais dans des speechs dont je ne voyais pas le bout, waouh, des grandes momentos de soledades quoi ! Hey, y'a aussi plein de fois ou c’était hyper cool. Et putain, privilège-privilège : pas de rangement le premier soir, pas de balances le lendemain, 2 nuits dans le même lit, et surtout, SURTOUT, j'ai pu me trimballer en peignoir a moitié a poil les deux soirs sans que personne n'y trouve rien à redire...Alors, alors, qui dit mieux ?



Bon, c'est tout faut que je rentre chez moi, j'ai une famille (qui me manque...) et un boulot (...pas du tout), moi. Ah ouais. Pas de chute sur ce tour-repport. Avería de ideas = fin bruto de desencofrado.


BILAN ANALYTIQUE:
Nb de Km parcourus: 3027 km
Nb de spéctateurs: 485 (estimation scientifique prenant en compte l'avis des organisateurs et celui de la police; tiens, exactement comme pour le tour-repport N°3. Ptetre que ma méthode de calcul est a revoir)  
soit un bilan carbone de 6.24 Km par spectateur 
Bilan financier: positif. Carrément. Notamment grâce au prix libre. Dingue, non ?
Bilan toxicologique: assez faible finalement. Je vieilli je crois. 
Bilan gastronomique: OK. Spéciale dédicace au taboulé libanais des simone's, au risotto-noisette de Céline et aux vols-au-vent bretons. 






 

    

Tour-ripport N° 3


Gira del ojo de la vaca ( 21 avril au 1 mai 2010)

    Hola cabrones y cabronitas El senor de la Hoya pour une troisième livraison d'anecdotes et autres autocongratulations a propos ma vie presque trépidante de onemanband a moi tout seul en tournée dans le sud de la France et surtout pour la première fois dans un pays dont je massacre allègrement la langue depuis maintenant 2 ans et des patatas bravas, a savoir...l'Espagne. Bon j'ai un peu trop chargé la barque concernant le jeu des ressemblances sur le  tour-repport n°2 ce qui fait que je vais m'abstenir sur ce coup-la et c'est bien dommage car j'ai rencontré des quasi-sosies de Edouard Baer, Ben Stiller, Vincent Elbaz, Louis de Funes, Courtney Thorne-Smith-de melrose place-, Jean-Marc Barr et Denis Hopper (plein d'acteurs!) et aussi de Mansour de la pizzeria des pentes pour compléter le tableau. Et p'tain à me relire je me rend compte que j'en écris de plus en plus vas falloir que je me calme je vais finir par endormir tout le monde...en même temps ça tombe bien j'ai plus grand chose de prévu et je risque de faire calmos l'année prochaine mais ça c'est une autre histoire...


21/04 Départ de Lyon, local RVI:
    Matos chargé, me voilà près pour 2 semaines de tournée avec pour la première fois une légère appréhension, voire même une petite tension abdominale prompte a me causer quelques troubles digestifs et quelques preguntas en mi cabeza comme:
*  Es-ce que ma vieille 106 vas tenir le choc?
*  Es-ce que mon GPS fonctionne en Espagne (et ouais je suis un GPS-punk presque comme gogol Bordello qui eux sont des GyPSy-punks)?
*  Es-ce que mon español de mierda vas faire rire l'autochtone hispanique de base?
*  Es-ce que l'apprentissage de ma méthode d'español sur K7 vas porter ses fruits?
*  Es-ce que je vais finir dans une Paella comme la femme de Ramon Perez? 
   Faut avouer en plus que je m'inquiète un peu pour Mme De la Hoya qui a comme qui dirai un(e) petit(e) Boxeador(a) dans les vestiaires qui ne demande qu'a monter sur le ring dans les prochains mois... Allez hombre trêve de mariconneries, en route pour...
21/04 MARSEILLE (qui brûle) – LE SEUL PROBLEME + ENTHROPY
    J'ai bien cherché le seul problème a cette soirée mais je l'ai pas trouvé au seul problème qui est un info-kiosque anarko-punk bien peinardo, un premier set assez cool a l'heure de l'apéro devant quelques têtes inconnues et connues (les 2 bens de Marseille, Janse, et même Hasmig -kabuki et son fiston Léo en vacances dans le coin pour pas me sentir dépaysé).
    tout s'emballe avec quelques bières dans le pif, on décide de filer faire un 2eme set a L'enthropy (Bar Anarko-punk et Cumbia, sisi, tout est possible à Marseille!) situé a 150 m de là. A 10 on trimballe mon matos a pied en un voyage, c'est marrant sauf pour moi qui me trimballe dans la rue a moitié a poil et en peignoir de boxe, et le 2eme set est nettement plus chaud, sale et bruyant, je joue tout ce que je connais dans un bon vieux bordel comme j'aime, la fin de soirée est caliente aussi, j'en connais a qui vont surement le payer demain, a commencer par mon pote teuton-marseillais Janse qui boit rarement, je prend sa cuite comme un grand honneur, on sait recevoir par ici et c'est pas les tacos made in Benmudshi qui me feront dire le contraire.
     Gracias tios me voilà dispuesto pour m'attaquer a la face Est de l'Espagne.

22/04 GIRONA – COAST TO COAST
     On peut pas dire que j'étais pas prévenu,ça nan...Seb connaissais le plan et le bonhomme via les rubiks qui avaient fait choux-blanc là-bas...Le bonhomme c'est Albert, booker très carré tant que tu l'as par mail, et immense looser dans la vrai vie...Bravo Pedro, il m'as calé mes 3 premiers plans en Espagne...Et malgré les avertissements amicaux, ben t'es tellement content qu'on te propose 3 dates en Espagne, que tu dit Ok les yeux fermés, en espérant juste que les rubiks n'ont pas eu de chance...Mais je me demande si y'a déjà un groupe qui a eu de la chance avec ce Droopy catalan, gentil mais triiiiste...qui ne lâchera pas son ordi de la soirée, surement occupé a booker d'autres concerts pourraves, puisque c'est mas o menos son métier (dingue!).
    Bref le coast to coast c'est un bar de bikers sans bikers (ni clients d'ailleurs), je jouerais 3 morceaux devant le seul mec qui se pointe au concert pour le principe et pour ne pas avoir monté les 3 étages et le matos pour rien...On fait le trajet en sens inverse et je fait monter Albert-la-déprime dans ma caisse puisqu'un autre concert (une autre Alberterie?) m'attend a L'estartit, petite ville côtière a 40 burnes de la... 22/04 L'ESTARTIT – EL MARISCAL
Heureusement on arrive après minuit sur place parce que le bar ressemble tellement a celui d' une nuit en enfer, le film de Rodriguez, que si on était arrivé avant j'aurai flippé que tout le monde se transforme en vampire...Billards, bières ricaines, serveuses habillées sexy-dégeu et groupe qui joue devant personne des reprises de deep purple, police et guns'n'roses, manque plus que les stripteaseuses! Le décors est planté et je me chie un peu dessus...

    Quand c'est a moi de jouer, je m'installe a l'arrache au milieu du matos du groupe pourrave (qui rejouera après moi jusqu'à 6h du mat', vive le balloche) et essaye de faire mon intéressant sans savoir si je ne vais pas me prendre des canettes dans la gueule...Ouf, ça se passe plutôt bien, quelques joueurs de billards lâchent leurs queues (héhé) pour s'approcher, y'a des réponses à mes conneries. Mission accomplie, y'a même une vieille avec une tête d'inca très belle derrière toutes ses rides qui me dira que ça l'as fait beaucoup rire, ça me suffit à être content pour la soirée, en plus maintenant que j'ai fait mon premier vrai concert en Espagne je sais que je ne vais pas finir dans la paella et je crois que j'ai gagné (a défaut de gagner des dineros parce que si je pense au cachet cumulé, je vais pleurer) sur cette soirée mon statut de vrai Onemanband, à la ricaine, de ceux qui font plein de bornes pour jouer dans dans des rades de Rednecks a moitiés vides ...Et puis merde, 4 concerts en 2 jours, qui dit mieux?
    Sleeping sur place et tant mieux vu l'heure, le lendemain je dépose a Girona Albert-la-poisse qui me paiera un café et m'avouera qu'il a 21 concerts de bookés pour le simple mois de mai...Bonne chance les gars.

23/04 VALENCIA – EL TORNILLO
    Allez, je commence par une petite anecdote: après une bonne grosse route de putamadre, j'arrive devant le bar a Valencia qui est encore fermé. En attendant le patron je tourne un peu en rond dans le quartier vu que je ne veux pas m'éloigner de ma caisse pleine de matos, donc je commence a me faire repérer comme potentiellement louche par des flics qui vienne me demander ce que je fais à errer ici...Donc je leurs explique dans mon plus bel español de vache française que j'attends le patron du bar ("el Jeffe de aquel bar! ") et que je joue de la "musica", que je suis un "hombre-orquesta" et que je joue "todo al mismo tiempo guitara, batteria, trombon y canto" et là ils me tapent amicalement dans dans le dos en me souhaitant bonne chance avec un petit air de condescendance quand même...
    Bref sur ce arrive Edu, el Jeffe del bar, lui et l'autre serveuse sont bien sympas, le lieu est cool et petit ce qui laisse présager un bon concert si un vingtaine de personne minimum se pointent, jouable pour un vendredi soir dans un quartier qui a l'air de bouger...Mais je ne me réjoui pas trop vite puisque c'est encore une date calée par Albert-la-guigne, et j'ai raison:
    le concert est annoncé a 21H, l'entrée a 5 E; 22 H, personne; 22H30 personne - On baisse l'entrée a 3E; 23H personne, le concert deviens gratuit; 23h15, je joue en tenue civile devant les barmans et 3 potes a eux. 23H40, j'arrête et je plie; Minuit les DJs commencent leur set et le bar est plein. Caramba, encore raté.
    Dodo dans des draps propres dans un chouette appart', petit déj nickel, et pas mal de blahblah qui me font progresser vitesse grand V dans ma langue (que je souhaiterai) maternelle, c'est toujours ça de pris, et surtout maintenant j'en ai réellement fini avec les plans d'Albert-le-chat-noir, les choses sérieuses vont commencer...Par un Day-off! à...

24/04 BARCELONA (concierto de Victims family)
    Pas réussi à me caler une foutue date entre Valencia et Zaragoza un samedi soir et pourtant y'a une chiée de possibilités entre les 2...Vamos a Barcelona, là-bas, y'a mon ex-colloc' Alex - dont le nom de famille est celui de l'homme le plus haï de (f)rance -, sa bande de Pôtes – qui nous ont fait joué a Barcelone avec KabuKi Buddah la semaine d'avant – et y'a Victims Family qui joue ce soir – un des rare groupe dont je connais par cœur toute la discographie - on fait pire comme Day-off...
    Mortel concert des Victims, en fait je les avais déjà vu mais sans le batteur Originel de retour ce soir, et donc je m'en rend compte, j'avais pas vraiment vu Victims Family là c'est complètement dingue, ça joue et ça enchaine a une vitesse de malade le tout avec le sourire, c'est LE vrai Power trio il me faudrait 3 cerveaux pour tout ingurgiter à la fois j'en ai qu'un et il déborde, saturé qu'il est par tant de breaks improbables. Wouf.
    Le lendemain, je zone un peu sur les ramblas, le temps de voir un bon touriste ricain se faire entuber de 50 E sur des jeux de paris stupides puis se faire incendier par sa meuf c'est presque marrant. Je file en direction de Zaragoza via la route nationale, une fois passé Barcelona, c'est le désert absolu, on se croirai dans un Lucky Luke, les ciudades fantasmas (villes fantômes) qui longent la route me paraissent complètement hors du temps, ça me fait penser a la fois ou, en vacances avec des potes, on avait voulu s'arrêter dormir « à la sauvage » dans le coin mais l'environnement hostile (panneau rouillés qui grincent, maisons vides, vielles bagnoles pleines de poussière et chiens errants) nous avait fait remonter en vitesse dans la caisse avec une bonne pétoche pour dormir sur une aire d'autoroute, parce que ça au moins, on connais.

25/04 ZARAGOZA – DESAFINANDO CAFE
Parfait concert du dimanche dans ce chouette café orienté soul-funk, fait que je me retrouve sur un programme plastifié aux coté d' Otis Redding! Le bar est bien rempli, le concert se passe bien, je sens que les gens n'ont pas envie de se prendre trop de watts dans la gueule, normal pour un apéro du Dimanche, donc j'essaie de jouer pas trop bourrin et c'est agréable y compris pour moi, j'ai l'impression de jouer un peu + groove que d'hab, même si ça n'as pas vraiment de sens avec mes machins bancals (ou bancos?). Je commence a trouver mes marques pour raconter des conneries en espagnol au micro et aussi pour discuter avec des gens qui viennent facilement me parler.
  Parfait concert du dimanche dans ce chouette café orienté soul-funk, fait que je me retrouve sur un programme plastifié aux coté d'
    Je dors chez Victor, le jeune patron du rade, et sa copine (disculpa, chica, pero no me recuerdo tu nombre) qui sont supers peinards ça pourrais facilement être des potes. Le lendemain visite des petites rues magnifiques et sooo latine de Zaragoza avec Victor, qui me fera gouter au passage un mortel Jamon de pais dans un bar a tapas. La vie dans cette petite grande ville a l'air plus que tranquille, comme souvent en España c'est les vieux qui ont le plus l'air de se la couler douce, ils parlent (fort!) pendant des heures tout en bouffant et buvant c'est quand même autre chose que nos vieux cons flippés de France. Victor m'expliquera que les habitants de la région sont un peu les «bisounours» de l'Espagne, pas d'agressivité, pas de nationalisme, on se fait pas chier la bite avec ces conneries, d'ailleurs ça leurs vaut de se faire niquer au niveau de la répartition des thunes publiques qu'ils se font chiper par les "grandes gueules" Catalanes, Basques ou Madrilenes.
    Allez, en voiture, re-nationale et re-ciudades fantasmas, je me suis trouvé une bonne radio (nationale!) qui ne passe que du bon, du varié (de Fela à Hüsker Dü!) et du pointu (connais quasi rien) fait que les K7s restent bien au chaud dans la boite a gants.

26/04 BURGOS – BARDEBLAS

  La je plonge dans l'inconnu complet, un plan calé a la dernière minute pour fêter l'anniversaire du babylon bar qui me paraît bien rock'n'roll aux vues des infos que j'ai essayé de collecter sur le net. Marco, el Jeffe m'avait prévenu que le concert serais dans un autre bar vu que le Babylon est tout petit et effectivement quand j'arrive sur place je me rend compte que malgré mon affection pour les petits bars, por cierto je n'aurai pas réussi a m'y installer. On file donc avec Marco au Bardeblas, bar en plein dans le beau centre historique.
    Installation et tourisme autour de la cathédrale gigantesque de Burgos. Pas grand monde a l'heure de jouer  et puis, le temps que je me mette en Boxeur, ça se rempli et ça donne lieu a un concert bien mortel. Joder! On est Lundi et y'a une ambiance de vendredi soir por aqui, ça me pousse a me rouler sur les tables et si vous saviez comment c'est une activité géniale de se rouler sur des tables de bar vous feriez surement la même chose. Trainage dans un autre bar puis Marco y su mujer Sonia me ramènent ensuite chez eux et dégainent tout ce qu'ils ont de bon et de local a manger et à boire, on se tape des fous-rires et on parle de bouffe (d'ailleurs Burgos est la capitale de la morcilla -boudin local- mais j'irai pas jusque-là j'ai de la fierté quand-même), c'est dingue comment plus je vieilli, plus je parle de bouffe, ça craint. Le truc ultime c'est le Chorizo de la Mari (la grand-mère bledarde de Sonia): c'est bon c'est rapeux c'est fort c'est gras j'en reprends et je sais que ça vas me faire mal. Et en plus le lendemain on s'enfilera quelques autres tapas pleins d'huile lors de ma seconde visite de Burgos con el Jeffe. Aîeaïeaïe je craint le Pire pour mes intestins...

27/04 PASAIA (SAN SEBASTIAN) – SALA MOGAMBO
   ...Crainte toute fondée, en arrivant à la Sala Mogambo je me rue au chiottes tout juste a temps pour ne pas avoir un accident de caleçon et me tape une petite crise d'angoisse quand je m'aperçois que je chie du sang...Euh non en fait ça doit être l'épice-colorant du chorizo de la Mari, c'est plus rassurant de penser ça...Vous en reprendrez bien une tranche?
   La Sala Mogambo, dans la banlieue de San Sebastian, est située a coté du port dans un quartier assez génial jonchés de gros HLM construits de façon complètement illogique sur les flans d'une colline bien raide. Il y a beaucoup plus de Bars que de places de stationnement, première galère, mais le mieux c'est que pour accéder a la salle dont l'entrée est en travaux, il faut monter 5 étages d'échafaudages, marcher encore 50m, redescendre 2 étages et re-marcher 100m et c'est pas de l'exagération...Quel enfer pour monter le matos, je m'en veux d'avoir tant de trucs autant que je me félicite de n'avoir que des petits amplis, j'aurai bien aimé voir les Overmars monter leurs amplis-frigos quand ils ont joués là...Parce que des groupe passés par là y'en a eu une chiée et pas des moindres si je m'en réfère aux stickers sur les murs de cette zuper salle vieille de 20 ans, esprit Pezner en plus punk et moins arty (enfin, ici y'a pas de tableau sado-maso faits avec des excréments).
    Passé el infierno de la montée du matos je passe una noche de puta madre! Déjà je joue avec 2 bons groupes, des vrais ( en y réfléchissant bien, a part le concert un peu spécial avec le Peuple de l'herbe, et aussi le groupe de balloche de l'estartit  ça fait quand même 17 concerts que je fait soit tout seul, soit avec d'autres onemanbands), y'a du monde, une mortelle ambiance, a boire, a manger, une équipe muymuy simpatico composés de bon basques (c'est pas une légende ils sont quand même balaises ces basques, a force de s'entrainer à lancer des arbres) et une super affiche pour annoncer le concert avec un dessin de boxeur
    Je joue donc derrière Los santos et Escribe normale (au batteur muy loco derrière sa bateria), bruit sang sueur et miel dans mes oreilles (qui s'agglutine a mes bouchons anti-bruits). Puis c'est a moi, nom de dios je crois que j'ai fait le meilleurs concert de ma vie d'hombre-orquesta, tout marche comme je veux,  mon « tube » de boxa-rock « uppercut-uppercut-crochet droit–coup de tête-balayette » version espagnole « golpe bajo-golpe bajo-derecha-izquerdia-en mi cabeza-hay bano de sangre » est repris de corazon, triple rappel et imitation de Carla Bruni à la demande du Publico. Oublié la chiasse rouge de tout à l'heure.
    Quand tout le monde part, je me retrouve gardien du Mogambo et dort tout seul dans le sleeping prévu sur place pour les groupes, un peu bizarre, j'erre dans cette grande salle en me buvant una ultima cerveza en solo, dommage que je sois pas complètement alcoolo, j'aurai pu m'en coller une sacrée bonne vu ce que j'avais à disposition... Le lendemain je découvre ma bagnole bloquée par un sabot de la guardia civil, joder! Heureusement y'a un vieux pêcheur à la retraite (je crois que je vous ai déjà dit tout le bien que je pensai des vieux ibères) qui me prend en charge et m'emmène négocier mon amende avec la policia, même pas mal puisqu'il fait super beau, que le port est magnifique et que j'ai le temps de m'enfiler quelques tapas en terrasse.

28/05 frontière franco-espagnole
    En tournée, arrive assez vite un moment très agréable ou tu es largué mais en forme, ou tu ne sais jamais trop la date et l'heure, ou tu n'as plus d'autres responsabilités que d'arriver (de plus en plus) approximativement à l'heure pour t'installer, et ou le corps s'est complètement adapté a ce rythme bizarroïde. Faut dire que mon rythme est assez peinard, à chaque fois j'ai le temps de trainer le lendemain des concerts dans les villes ou je suis, c'est le gros avantage d'être tout seul et aussi de ne pas avoir à faire de balances. là je nage dans ce flou formidable avec l'impression d'avoir vécu 3 mois en une semaine à force de jamais être au même endroit avec les mêmes personnes; le premier jour a Marseille me semble loin, loin, loin... Ça me fait marrer de penser que j'ai passé la frontière dans l'autre sens y'a une semaine avec une bonne appréhension au cul, mais là je me plais terriblement bien ici en Espagne, quasi en casa, je sais pas si c'est a force de jouer au latino de service que ça me monte a la tête, en tout cas un mes de mas por aqui ça aurai pas été de trop, j'ai même un peu le bourdon de passer la frontière pile-poil quand je commence a bien être a l'aise avec la langue, autant dans le « nécessaire en tournée » ( Ou je dors? Ou sont les chiottes? Les bières? Ou je laisse mon matos? Ou je gare ma caisse? La thune SVP?) que pour le reste: blague, musique, argot, politique et bouffe y compris, j'ai même fait quelques incursions dans le superflu puisque je sais maintenant dire « forgeron » et « sens de l'orientation ». Bon y'a de grandes chances que j'oublie tout ça dès que j'aurai dépassé Bayonne...

28/05 TARBES – LE CELTIC
    C'est dingue à chaque fois que je met les pieds dans cette ville j'hallucine sur la concentration de cas soc' qui la peuplent, c'est d'autant plus visible que y'en a quelques-uns qui n'hésitent pas a passer la porte du Celtic, ça tombe bien vu que le patron Juan-Luis à une sacré tolérance au bordel ambiant (et un humour bien à lui auquel j'adhère à 100%). Ce soir ce sera les 2 rockab'-cotoreps du coin qui nous ferons une entrée remarquée et une démonstration de air-contrebasse sur du Eddy Mitchell. Ouahou.
    Malgré nos prévisions légèrement pessimistes (mercredi soir à Tarbes-les-bains, quoi!) y'a un peu de monde et beaucoup d'ambiance, c'est quand même dingue si je repense a cette semaine qui viens de passer j'ai fait une série jeudi-vendredi toute pourrie, j'ai même pas trouvé de concert pour le samedi alors que depuis je viens de me faire un grand chelem de dimanche a mercredi, que voulez-vous ma petite dame y'a plus de saison. Le Celtic monte pour l'occase dans mon topfive des bars de (f)rance (le royal a Nancy reste définitivement ancré à sa place de Number one) et la fin de soirée et les blahblah+bières qui vont avec passent comme une lettre à la poste avant la privatisation.
    Bon le sleeping au dessus du bar c'est pas du 4 étoiles (Juan-Luis n'est pas vraiment une fée du logis) mais ça vas s'améliorer vu que Victor, un peintre espagnol en galère dans le coin est en train d'y mettre un coup de clean, ça me permettra pour l'anecdote de faire tomber mon téléphone dans le seau de peinture plein et de dormir collé contre son chien, un peu plus de poils et d'odeur que Mme de la Hoya mais ça fera l'affaire pour la nuit.

29/05 BORDEAUX – EL BOQUERON

    Chouette! un vrai bar à Tapas tenu par Marina et Christophe pour accompagner en douceur mon retour à la vie française, ça me fait penser que ça manque à Lyon (je parle pas des soit-disant restos tapas chers et proutprouts, mais des comptoirs avec vitrine et chippirones cheapos et huileux), y'avais bien chez Marti à la guill' mais c'etait Portugais et ça a changé de patronne et c'est bien dommage. Frères hispanico-lyonnais, y'a un créneau a prendre, là!
    Moi de mon coté je fais pas le concert du siècle c'est pas catastrophique non plus mais un peu mou pis c'est pas comme si les bordelais avaient jamais vu de onemanband, ça va, ils connaissent le truc, je dirai même qu'ils ont largement contribué a rendre le truc (trop?) rock'n'roll...C'est cool par contre de retrouver quelques copains dont les Hot Flowers au grand complet (c'est a dire y compris ce dingue d'Alfredo Garcia) et de faire connaissance avec le cerveau qui se cache derrière Poin-poin, le Goul-goul le plus bête et méchant, si vous connaissez pas cherchez sur le Net-net moi je suis Très-très Fan-fan. Après j'ai passé une excellente nuit chez Sandy mais ne vous méprenez pas, Sandy est brun, batteur, menuisier, n'a pas la poitrine refaite et n'a jamais été casté pour l'île de la tentation.

30/05 MONTPELLIER – LE UP AND DOWN
    Mon dieu quel bordel! Si tu aime les concerts propres, carrés, avec du son et un accès facile, savoir ou tu dors et quand tu mange, alors dégage! Le Up and down c'est « t'inquiète on vas se démerder-tu veux boire un coup? » à la branleur méditerranéen et pourtant les deux patrons viennent de l'Ain. Bref je devais jouer avec les Grungeux made in Chambery-connexion de Rosemary mais suite à une embrouille magique à laquelle personne n'a l'air d'avoir rien compris, on se retrouve a 4 groupes, un peu tendu vu la petite cave ou se passent les concerts et les horaires (21h à minuit) prévus. D'ailleurs les groupes se font tous la gueule entre eux, une bonne ambiance de tête-de-mort, je les laisse donc grogner et je remonte en terrasse, les habitués et les patrons sont beaucoup plus marrants. Avec tout ça je sais pas quand et comment je vais pouvoir m'installer vu que je joue en dernier mais « t'inquiète on vas se demmerder-tu veux boire un coup? », pas de problème pour moi. Être dehors a boire des bières à Montpellier quand il fait chaud y'a pire mais je descend quand même jeter un coup d'œil aux groupes, les Italiens font du Hardcore-émo-machin et ils se prennent un peu pour des ricains ( on fait la gueule on parle à personne de la soirée mais sur scène on remercie tout le monde 25 fois ) ouaips pourquoi pas, puis juste avant moi y'a des lycéens locaux bien sympa qui font du Grunge fort vilain, après le concert le chanteur doit expliquer à la mère du batteur pourquoi il chante avec la voix éraillée c'est bien drôle.
    Il me reste 40 minutes pour décharger ma caisse, descendre les escaliers blindés de monde, m'installer sur la micro-scène rempli du matos des autres groupes (qui évitent soigneusement de se bouger la nouille pour me faire de la place) et faire mon concert. L'installation de merde que je me fais! Les éléments ne tombent pas juste parce qu'ils sont collés les uns aux autres ça tiens du miracle, mon pied de charley ne touche même pas par terre! De toute façon, une fois que j'ai posé la batterie, je peux plus passer de l'autre coté donc les gens au premier rang me branchent mes câbles ("le câble bleu dans la pédale...Nan! Pas dans ce trou, à droite!") et me passent mes instruments. Sport. La cave est remplie de monde, de quoi faire un concert aussi génial que bancal, très chaud au bout de 2 morceaux je vois plus rien j'ai de la sueur dans les yeux, j'entends rien non plus d'ailleurs et je pète une corde - c'est encore le premier rang qui me la changera – puis je fais un finish nirvana-trombone-boxe-acrobatique qui me laissera une marque de corde de marine dans le dos pour quelques jours; boudiou qu'es-ce que j'adore ce genre de concert...merci les gars vive le bordel montpellierain j'espère bien pouvoir y regouter prochainement.

01/05 BOURG EN BRESSE – LA TANNERIE
    Les bonnes choses ont une fin (Joder! Je déteste ce genre d'expression à la con, pourquoi pas "tel est pris qui croyais prendre" ou "une fois qu'on est dedans, elle bonne!" tant que j'y suis, je craque, là!!!) je me dirige donc vers la dernière date de la tournée, a la tannerie de Beurk-en-Brousse. Bien joué le coup du dernier concert a 60 burnes de la maison et bien joué aussi la tannerie pour cette fête du 1er Mai saucisse-bière-pluie, public et prog. familiale (percus, danse, chanson française, hombre-orquesta,...) pas vraiment dans mes habitudes mais c'est cool.
    La bonne surprise c'est que Mme de La Hoya, son ventre rond, les kabu ki et d'autres copains lyonnais se pointent, bravo les gars, vous commenciez à me manquer, ça me refile la patata brava qui commençait doucement a se faire la malle. C'est plutôt difficile de faire se lever les gens bien installés sur les sièges mais y'a quand même du répondant et je suis plutôt content du concert, de bons automatismes créés en tournée me permettent de palier à ma voix qui fatigue et au fait que mon matos éprouvé commence à me faire quelques blagues.
    Je profite du soleil revenu et couchant avec la chouette équipe de la Tannerie puis je me casse. Malgré la courte distance, arrêt obligé sur une aire d'autoroute et café pas bon histoire de me sentir encore un peu en tournée...STOP – FINITO – BACK HOME

BILAN ANALYTIQUE:
Nb de Km parcourus: 3992 km / Nb de spéctateurs: 485 (estimation scientifique prenant en compte l'avis des organisateurs et celui de la police; j'ai le respect éthique de ne pas prendre en compte les spectateurs du concert de Victims family dans mon calcul) soit un bilan carbone de 8.23 Km par spectateur (bilan carbone largement plombé par le détour fait pour aller jouer a Valencia devant personne)
Bilan financier: positif (et pourtant ça partait mal)
Bilan toxicologique: bières - clopes (pas chères en Espagne) – chorizo de la mari
Bilan gastronomique: huile – tapas – chorizo de la mari




Tour-ripport N° 2 bis

El Transburdor (23 mars)

    Cadeau Bonux! Mini report de mon concert au transbordeur avec le Peuple de l'herbe, en fait c'est juste pour le plaisirs d'inscrire mon bilan carbone extraordinaire sur cette date!

23/03 VILLEURBANNE – LE TRANSBORDEUR Les potes du Peuple de l'herbe m'ont donc proposés de jouer avec eux au Transbo, enfin dans le transclub pendant le changement de plateau entre eux et les Monstroplantes. C'est cool pour le challenge, c'est quand même pas tout les jours que l'occase se présente, je suppose que les purs et durs vont surement me considérer comme un vendu mais bon je m'en branle du concours de bite du plus DIY.
    Surement parce que c'est mas o menos le peuple qui organise, dans l'après-midi c'est quand même plutôt assez détendu sur place, beaucoup plus que quand j'y avais joué avec Junior Merill y'a une bonne paire d'année. Bon y'a quand même le videur qui gère l'entrée dans les loges qui me demandera une trentaine de fois mon Pass et me refusera l'entrée après mon concert alors que je suis en tenue de Boxeur (sans mon pass qui est sur mon futal, gros malin!); je croyais que le second nom du métier c'était physionomiste...
    Donc je fais office d'«animateur de bar», on vas le dire comme ça, vus que je joue avec la lumière allumée et au dire de mes potes avec un son bien faiblard, en même temps je suis OK avec le principe de pas en mettre plein les oreilles a tout le monde entre les 2 concerts bien forts dans la grande salle. Ça se passe extrêmement vite, un bon coup de speed et j'ai joué comme un gros Puerco, y'a juste un moment sur la fin ou j'ai eu le temps d'écouter ce que je faisais (et je faisais particulièrement nimp' à cet instant «T») en me disant que quand même c'était cool de balancer de la bouze pareil au Transbo devant autant de monde.

BILAN ANALYTIQUE:
Nb de Km parcourus: 11 km / Nb de spéctateurs: 500? (estimation scientifique prenant en compte l'avis des organisateurs et celui de la police;le transbo etait plein -env. 1500 personnes- et je pense qu'il doit y avoir un gros tiers du public qui est passé et à regardé au moins un morceaux?) soit un bilan carbone de 0,022 Km par spectateur, je ne pourrais jamais mieux faire à moins de tourner a vélo!!! (et par contre, si je faisais le bilan nombre de disque vendus/nb de spéctateurs, je suis au contraire dans les abîmes avec 1 disque pour 500 spectateurs...étonnant, nan?) environ une 20aine de gamins qui ont pris en photo mon tatouage.




Tour-ripport N°2


Benoit XVI - Bob Log III = Jean X (des conneries) * (23 février au 6 mars 2010) 
 Allez voici le tant attendu Tour-repport N°2, second récit de mes minables exploits, celui-là est plus long, normal il concerne plus de dates (première «vrai» tournée pour ma pomme depuis au moins 8 ans! Depuis notre tournée allemagne-suisse-belgique avec Kabu ki + bananas at the audience + Jr Merill). Les notes ont pour la plupart été prises face a la mer, à la Rochelle ou a Pornic, c'est quand même plus classe que les aires d'autoroute Wallone du N°1! Et j'ai peut-être un peu exagéré sur mon jeu favori des ressemblances qui fait un peu le fil rouge de ce N°...Bueno? Vamos! 






23/02:
c'est donc parti, je file a la gare chercher mon cousin péruvo-poitevin un poquito senor avec qui on vas faire quelques dates ensemble au cours de ces 2 semaines , passage rapide en pharmacie pour chopper chacun un flacon d'erysium produit miracle pour récupérer de la voix (pas envie de me retaper les merdes de la dernière fois -cf. tour repport #1-) la pharmacienne nous demande si on est chanteurs...héhé, bien sur! On est pas des blondes platines, mais des casseroles latine, DJ! Déjà que la semaine dernière y'a le mec du pressing qui m'as demandé si j'étais boxeur quand je suis allé récupérer mon peignoir de scène...
106 chargée raz la gueule, on file a...

ANNECY, BAR DES TILLEULS: Une fois de plus on a fait appel a Loaf (qui ressemble de + en + a ce dude de Lebowski) fait que en cumulant Underground Family et leurs cousins dégénérés Beaujus, j'en suis a ma 8eme dans le coin (dont 5 avec kabu ki buddah), record absolu. Une bonne partie de la bande est là manque le Burger (auto)tricard dans le bar.
    Je vois le patron des tilleuls dub-itatif (non ça veux pas dire qu'il est fan de Hightone) pendant la courte balance du poquito qui laisse présager un bon karaoké bien dégeu...Même moi je flippe un peu, faut dire que j'ai vu l'animal il y a au moins 4 ans un dimanche soir triste a Lyon et je crois que y'a que moi et mon pote Dolu que ça avait fait rire... Je sais que ça vas encore me faire marrer, j'ai juste des doutes pour le reste du public...doutes vite dissipés, au bout de 2 morceaux je me retourne et je vois tout le Bar plié en 4, bueno bueno on vas bien se marrer mon Poquito. Après quarantequatro cansiones franscèses, una démonstracion de airguitara, dou freejazz peruviano, dou ragga-marionnette et oun suicidio, c'est a mon tour de maltraiter le verdadero espanol de puta madre ça braille bien bonne ambiance et bon concert pour ma gueule.
C'est dingue comme tout est toujours génial et facile avec Loaf et sa bande: bouffe chez Did, dodo au bord de la rivière chez Thierry Xavier (ou Xavier Thierry, je saurais jamais mais peut-être que lui non plus) bar plein (tiens y'a même Bertrand du Broc -bar a Lyon- qui, paraît-il, me ressemble), public rigolard, entrée a prix libre et défraiement muy corecto,  très fort pour un mardi, on peut pas commencer mieux.
Haute Savoie + DIY = AE.

24/02 CLERMONT-FERRAND, L'HOTEL DES VILS:
La on débarque dans l'inconnu total avec Poquito, jamais entendu parler de ce squat avant que Gérald du Raymond's bar (putain ce nom je m'en lasserai jamais) cale notre concert là-bas...C'est en fait une ancienne auberge de jeunesse et c'est marrant puisqu'elle garde un coté auberge de jeunesse version alterno depuis qu'elle est squatté, avec gite pour gens de passage (y'a une estonienne qui a pas l'air très rassurée), activités culturelles (nous), cantine (bio et pirate) et jeux (concours de keps). Le cool GO du coin, Kiko (qui ressemble vaguement a un mec d'antiforfora de Lyon) et ses compères viennent d'avoir accès aux caves abandonnées et prochainement bulldozées d'un hôtel voisin, fait qu'on boit des très vieux pifs dont certains tiennent encore la route...manque que le service cristal.
      Pas mal de monde (60?) arrive au fur et a mesure, el poquito commence, pas gagné d'avance, ça pédale un peu dans la choucroute vegan puis ça démarre vraiment avec «la tortilla» (la queue leu-leu) faut dire qu'il a une putain de tête de débile la-dessus en braillant limite screamo, je m'en lasse pas, ni de son déguisement d'Elvis moulti-paillette (customisé par sa mère) après c'est parti en n'importe quoi, Génial! j'enchaine assez vite, moi aussi dans mon habit de lumière et c'est mortel; sur le dernier morceau, y'a un espèce de zouave (qui ressemble a J.Depp dans pirate des caraîbes en plus pourrave) qui saute de partout avec mes gants de boxe.
    Fin de soirée un peu plus fumellarde avec un bœuf (comme d'hab y'a que ceux qui jouent et 2-3 poivrassent qui se font plaisirs) avec notamment un mec qui ressemble a Jo l'indien à l'harmonica. On blibliblablate encore un peu, on plie discretos, ce qui a le mérite de couper l'herbe sous le pied du bœuf et on vas se coucher, certainement dans un meilleurs état que notre Gerald, on sera rejoins + tard dans la chambre par le fameux faux Johnny Depp todo bourracho... Oups...Ouf il s'endort. Enfin un concert vraiment cool a Clermont.

25/02: enfoiré de poquito! 2 jours que je me lève avec «corrazon de rocker» dans la tête...On prend la route, au programme dans l'autoradio leçons d'espagnol sur K7 et mariachis, faut travailler la crédibilité, madre de dios...je pose mon acolyte chez lui a Poitiers,Pérou et fait connaissance avec son fiston fan de batterie et un peu dingo...Au secours c'est les gènes, faut que j'me casse ! Tant mieux, je file à...
LA ROCHELLE, LA JAVA DES PALUCHES: J'y suis bien accueilli par Steve, jeune hombre muy occupado (3 grupos en activité+ booking de plein d'autres + organisacion de tout ce qui est organisable dans le coin) et grand picoleur, je vais d'ailleurs vite m'apercevoir que c'est un sport Local, au même titre que le tatouage, et d'ailleurs le bar qui se rempli ressemble vite a un vernissage de chez Vivadolor la grosse cuite et les braillements en plus... Je me plie donc a la coutume locale, aidé par les patrons (dont l'un ressemble étrangement a Benoit Poolvoerde, et c'est même pas moi qui le dis...) et attaque légèrement bourré le concert...Bien cool encore, bien que ne sachant pas comment allais se placer le public, je me suis installé como una mierda en face de...personne, les gens sont pour la plupart sur ma gauche c'est bizarre de regarder le vide (enfin, l'entrée des chiottes) quand je joue et pourtant le boucan entre les morceaux me rappelle que y'a bien du monde et de l'ambiance...
    Blablabla, bliblibli, quelques heures plus tard je quitte le bar passablement bourré au ti'punch delicioso en essayant de m'assurer que je pourrais récupérer mon matos sans embrouilles le lendemain même si ça me semblais foireux d'avance vu l'état général...Bien sur le lendemain ça foire, faut faire 3 fois le tour de La Rochelle pour aller réveiller un des lascars en tapant a sa porte...pas grave ça me laissera le temps de me faire une moule-frite face au port inondé de soleil. J'en profite pour appeler Mme de la Hoya en train de bosser sous un temps de merde a Lyon et me fait donc logiquement insulter au passage.
    Bye bye La Rochelle, 2 jours plus tard la tempête salopera tout (et inondera la cave de la java, sans trop de dégâts apparemment, beaucoup plus pour l'autre rade a concert de la ville).

26/02 POITIERS, LE CONFORT MODERNE (onemanband all star!): La c'est la grosse date centrale et prétexte a cette tournée. Le confort fait parti de ces SMAC très bien foutues avec une bonne prog. pas pouetpouet pour un peso, équipe peinarde (dont un lighteux qui ressemble a flo de Télécommande), fanzinotheque, atelier de sérigraphie et magos de disques sur place, tout pour que ça se passe bien.
der komissar
     Le programme de ce soir: le Boogers de tours (mélodies-mélodies...Fait chié j'ai pas vu grand chose vu qu'il jouait juste après moi), Un poquito senor qui s'est senti poussé des ailes a domicile (celles de son costume), gregaldur qui a failli se faire électrocuter par son clavier, dans un set beaucoup + dingo que quand je l'avais vu a Lyon y'a 2 mois, les jolies electropopsongs de tender forever (donc l'accompagnateur ressemble vraiment au Kaiser de Lyon, mais vraiment, hein!), moi en ouverture de la noche, un peu stressado quand même, et notre papa a tous Bob Log III, toujours aussi génial, je suis définitivement fan du jeux de guitare, de la boite a rythmes pourrave, de la tenue moulante et du casque téléphone, du matos cheapos, de la frime sur scène (woouuhh! This is my guitar, meeeeen! Holyshiiiit this song is perfect, yeeeeeahhh, wuuuuuh!) et du très bon gars en civil (avec quand même un léger grain). Ah oui on avait aussi un Mr loyal bien marrant entre chaque (oneman)groupe en la personne de Thomas VDB (qui ressemble a un mec de France Inter...ah non c'est lui) magnifiquement emballé dans sa cape Jim Morrison et sa coupe de tifs de mierda. Une belle convention de onemanband, tous avec des façons de faire complètement différentes, seul dénominateur commun c'est que y'avait pas de camion garé sur le parking du confort,que de la p'tite voiture, mec!

J'en profite pour retrouver mis amigos neo-poitevins Xa et Fanny (qui ne ressemblement qu'a eux-même je crois) chez qui je passerai quelques jours-offs dans la cité de ce vieux nazi de Charles Martel.

27/02 NIORT, L'ECLUSIER: On débarque avec Xa et Fanny dans ce très joli café au bord d'une...écluse, bravo t'as gagné un kinderbueno. Tout se présente très (trop?) bien: Eric qui organise est bien sympa, passe de la bonne musique (et ressemble a Pierre d'Onesecondriot), je joue avec BudmcMuffin, onemanband (encore!!!!) local orienté blues-trash-country et on décide de se la faire en Battle: 2 morceaux chacun, les 2 batteries cotés a coté, ça a de la gueule, et les patrons créent des cocktails a nos noms (le pedro de la hoya c'est téquila-citron-tabasco, un peu tord-boyaux), et on fait même un p'tit morceaux en début de soirée pour des Ados d'un foyer voisin venus boire un Caca-collé avec leurs éducs...
    Ben après la merde, c'est que quasi-personne ne se pointe du coup la battle en prend un coup dans l'aile, c'est même un peu tristounet et rageant quand une vingtaine de gens se pointent 10mn après qu'on ai fini nos conciertos...Fin de soirée queue de poisson, y'a même un espèce de hippie débile qui me traite d'enculé parce que je veux pas boire sa vodka...vete a tomar por culo, cabron! Dehors la tempête Xantia ou cynthia ou Kindy (annoncée depuis l'apres-midi) démarre, Xa et Fanny doivent rester sur place, et le lendemain au petit dèj' on mate les dégâts et on compte les morts en direct grâce a l'E-phone d'Éric scotché a sa paluche...


28/02, 01/03, 02/03, DAY-OFFs CHEZ XA ET FANNY, bouffe-dodo-visitedepoitiers-bouffe-dodo-lessive-cinema(avec un film dans lequel le méchant ressemble étrangement a Loïc de Zumic...Oups je m'enfonce dans la private-joke)-dodo et bouffe. Reposado y contento de ver mis amigos.


03/03 MONTAIGU, LE NOCTAMBULE Montaigu (la diga del culo) est une petite ville bien étrange peuplée de jeunes punks barbus fort sympathique dont font partis Freddy, Big boss du Bar (qui pourrait ressembler a St Pierre, 'fin en admettant qu'un mec de Neurosis soit Jesus) et Thomas qui s'occupe du son (qui est un mix entre Thomas du singe blanc et Loaf d'Annecy -cf début du repport-)
    C'était couru d'avance mais j'y passe une excellente soirée, y retrouve des copains-copines, et y'a un second Freddy (qui ressemble plus a Luis Rego) un peu bourré qui me dit environ 250 fois que je pourrais aller loin dans la musique mais qu'il faut absolument que je m'épile sinon je vais tout gâcher, en prenant a témoin les mujeres du coin (qui étaient assez d'accord)...Madame de la Hoya peut donc dormir sur ses 2 oreilles, mes poils ne font pas recette...Fin de soirée et lendemain avec Fred/stPierre qui me bichonne et avec qui on discute de tout, de rien et de musique (serais-ce le barman au meilleurs gouts musicaux du Grand Ouest?)...Montaigu, c'est comme Annecy, simple et Funky, la digue du qui?

04/03 SAINT-HILAIRE-DE-CHALEONS, LA MOTTE AUX COCHONS:



Tu veux du typique? Du local? J'ai bouffé des huitres sauvages pour la première fois de ma vie, appris a jouer aux fléchettes avec un poinpoin local et eu droit à la visite guidée du cimetière ( à voir ceci dit!) par des petits vieux sympas mais avec qui il valait mieux à mon avis ne pas causer politique, des fois qu'on soit pas du même bord... Sinon à propos du concert dans ce très joli lieu d'un petit village bien mort, j'ai battu un double record:

     avec 7 spectateurs (donc 3 ont + de 55 ans et dont 1 ressemble au père de Nico du tasse-livre)
1° record de moyenne d'âge du public que j'estimerai a 46,42 ans (même si j'ai quand même eu la décence de ne pas demander a chaque spectateur son age)
2° record du nombre de lettre (nom de la salle + nom de la ville) divisé par le nombre de spectateur = 6 lettres/spectateur ( record battu de justesse vu que j'avais fait 6 spectateurs au local staccato à miramont-de-guyenne il y a un an, ça nous faisait 5,33 lettres par spectateur)
    J'ai eu le temps d'aller voir l'océan a Pornic c'est très joli il faisait très beau et je me suis fait très plaisirs mais ça m'as quand même l'air d'être peuplé de trous du cul lisant le figaro eco sur la plage et parlant boursicotage et charges sociales (parce que quand même on en paye trop) la bouche pleine de fruits de mer. Au fait, les habitants de Pornic, on les appelle les Porc Nikés?

05/03 ANGERS, L'ETINCELLE: Ouf je vais retrouver les Bike punx d'Angers ça change des traders de Pornic, et me voilà dans ce lieu qui est la meilleure illustration possible du slogan «la lutte, oui mais la fête aussi» (ou l'inverse) bref c'est militant, autogéré et putain qu'es-ce qu'on y rigole: blagues, contrepèteries, moqueries, poilades et chapatis, comprenne qui veux, j'y retrouve Un poquito senor pour notre 4eme et dernière date ensemble.
    Comme d'hab le poquito assure et assume ses conneries (re-blague et poilades diverses et variés) devant une trentaine de punks + une quinzaine de mecs du foyer de demandeurs d'asile d'à coté. Je prend la suite pour mon meilleur concert de la tournée (de toute façon mes 3 meilleurs concerts ont été lorsque j'ai joué avec Poquito, il me porte chance, il me doit bien ça vu les putains d'airs débiles qu'il fait rentrer dans ma tête) ça fini en espèce de queue-leu-leu mongoloïde merci mesdames-messieurs.
    Pour parfaire le tableau, petit dèj fromage/jardin du lendemain avec Pauline et essai de vélo pignon fixe a l'atelier de xavier. Wouf!(Tiens j'ai pas trouvé de ressemblances ici, c'est pas grave, quand on y avait joué avec kabu ki y'avais un mec qui ressemblais a Iggy Pop)

06/03 ORLEANS, L'ATELIER
dernier concert por mi, organisé par Boris et Ben (de gravity slaves, un groupe presque aussi vieux que kabu ki maintenant!) Finalement si y'a bien eu une constante dans cette tournée, c'est que j'ai été hyperbien accueilli de partout et le patron de l'atelier (qui ressemble au chanteur de mary poppers en plus souriant) ne dérogera pas a la règle, tout est prêt pour que je n'ai qu'a me poser et jouer, quoi.
    Le concert se fait assez tôt en apéro et devant un public nombreux, assis et assez différent de ce que je connais d'habitude. Bah c'est cool, ça change et ça se passe très bien; marrant, les gens ne tiquent pas forcement sur les même trucs que d'hab, une histoire de références... La reprise d'antisocial en tout cas ça marche de partout, universelle, euh... nationale du moins, cette chanson! Est présent mon champion de la ressemblance pour cette tournée en la personne de Duff,(qui ressemble tout à la fois a Remi du chatod'eau de blois, a Adrian Brody et a Ludo, pote des Double Nelson, chapeau mec! Sombrero hombre!)
    On passe le reste de la soirée a se taper fou-rire sur fou-rire sur le dos des débiles avinés qui se pointent au bar (c'est samedi soir), notamment un mec insupportable qui se prend pour Polnareff, un autre avec une tête de tueur et un cou de taureau qui nous casse les cojones (mais qui fait un peu peur aussi) en répétant que son père est propre (!?!) et enfin un teufeur tout pourri qui croit que sa blague «je suis de la police» est très drôle même au bout de 10 fois. Je me croirais rue St-catherine a Lyon, bon allez faut se casser, là...Fin de la soirée-fin de la tournée chez Ben, blabla et blibli-dodo-voiture- pas de dany boon ce coup-ci, ouf! Mon honneur est sauf.  STOP-TERMINADO-BACK HOME.


BILAN ANALYTIQUE:
Nb de Km parcourus: 2584 km
Nb de spéctateurs: 470 (estimation scientifique prenant en compte l'avis des organisateurs et celui de la police) soit un bilan carbone de 5.49 Km par spectateur (pas encore le top mais c'est mieux)
Bilan financier: positif...dingue, non? (sauf si je recois un avis de flash majoré entre angers et orleans, je serre les fesses)
Bilan toxicologique: (clope/picole) raisonable; a certainement été entaché par le concert de la Rochelle et celui d'Orleans .J'ai testé le cocktail pedro de la hoya a Niort, c'est pas bon...
Bilan gastronomique: excellent: Zero taboulé, Zéro salade de riz, que se passe t' il ? 
(au menu: terrine de saumon, tartiflette, Légumes mi-cuits, boeuf bourguignon, salades diverses, crêpe, huitres sauvages, quiche au blé noir, poélé riz-légumes au WOK, salade de seiche et tomates sechés, chapatis, houmos,...J'reviens quand vous voulez!)
...Et 20 ressemblances Observées...

Prochain épisode si tout se passe bien: début mai après mi primera gira por espana!


* ( j'ai piqué cette très bonne blague à un micro-fanzine, le paresseux  paru a l'occasion du onemanband fest de poitiers)



Tour-ripport N°1



Consanguins, chômeurs, etc...viva el norde (3 au 6 février 2010)
  NDA, v'la le premier tour ripport (parce que à partir de 4 dates, c'est un tour!!!) que j'avais écrit sur de magnifiques aires d'autoroute wallone sous une pluie merdique...So sexy. 


3/02 REIMS – L' APPART CAFE: chouette café du centre ville, concert de dernière minute organisé par les cactus, jeunes – gentils et METAAAL!
Otras bandas: gatechien: laurent (basse) est de plus en plus impressionnant en ambidextrie ; flo(batterie) en pleine débandade avait un peu l'air en surmegalendemain = grognon et surtout...sobre...Dingue? bah sinon plein de (bon) nouveaux morceaux pour les cognacais (oui ça se dit surement autrement).
Publico: bar plein, bonne ambiance de rade, passage des flics (mes premiers!) du tout bon, quoi!  
Mi myself y yo: joué comme une chevre mexicaine, premier concert de tournée, quoi! Mais bonne ambiance donc c'est Ok...Ressorti le «hate the police» (the dicks) du placard après le passage des flics, Rha c'est bon la démagogie...
Impresiones variadas: XXX rigolo de revoir ce sacré Julien qui nous avait fait jouer avec kabu ki buddah y'a bien 8/9 ans, époque macaque en ferraille...On vieilli, cabron de mierda! Je lui trouve un ptit air de J.Depp dans las vegas parano...Les lunettes surement... XXX Parti malade de Lyon...ça vas tenir combien de temps? XXX

4/02 METZ – L'EMILE VACHE: avec un jeu de mot pareil ça peux pas être un mauvais bar...bar soit-disant (parole de messin) pas situé en centre ville...faut arrêter de se foutre de ma gueule les gars, c'est a 50 m du centre! programmateur et équipe muy sympatico.
Otras bandas: prozac maurice – harshnoise et pub pour shampoings, sisi! - jasmina mishina – folk-electro teuton soporiphique; the golden disko ship - folk-electro teuton un peu moins soporifique.
Publico: avais l'air d'être éprouvé par l'electro-folk teuton depressif et donc réceptif a mon égard et a l'égard de mes reprises estupidas...ils avaient besoin qu'on pete un coup, quoi! mention spécial a la chorale "OÏ " du FC metz qui a transformé mes paroles "coup de tête-balayette" en "coup de tête-manchette" apparemment plus efficace bastoniquement parlant.
Mi myself y yo: plutôt un bon concert pour ma pomme, coincé dans le coin bibliothèque du bar, et même une bonne soirée terminée au flamenco (rade ou on avait joué avec kabu ki et ou Seb avait eu la meilleurs répartie de toute sa vie mais je vais pas me risquer à la raconter maintenant...)
Impresiones variadas: XXX le singe blanc est définitivement un animal fort sympathique XXX Kevin (bah oui il a un prenom de gamin mongoloïd, c'est pas de sa faute!) et Magali m'ont fait pté un plateau de fromage de puta madre! XXX la nationale entre Reims et Metz ça vaut son pesant en mitraillettes: casernes, cimetières militaires, bar fermés, vieilles qui marchent a 2 a l'heure et rivières qui charrient des petits Gregory's par centaines, etc...Vu que j'avais le temps, j'ai même visité le champ de bataille de Verdun; c'est encore mieux en solo. XXX

5/02 BRUXELLES - LE MAGAZIN 4:
Avec Kabu ki on avait déjà joué chez les frangins poilus du magazin 4 (ancien lieu) = 12 personnes...Florian, le bon gars qui organise le concert de ce soir et sa bande avait déjà fait joué kabu ki a Rennes = 8 personnes...alors alors, surprise...combien de personne viendront ce soir? réponse a la case publico...
Otras bandas: RAVI: emo-punk 90's from Caen; les copains de gravity slaves: emo-punk 90's from Orleans j'aime vachement bien leur album come down ; billy gas station: grunge de stade (bon OK le stade etait vide ce coup-ci) et aussi son guitariste version folkeux billy the kill. soit au total, moi compris, une 15aine de punkrockers avinés, plus ou moins trentenaires en vans/converse élévés au Grunge-punk-noise des 90's = ambiance colonie de vacances picole-pipi-caca; adieu finesse!
Publico: réponse de la question de tout a l'heure: une 20aine d'entrée payante? autant dire que y' avait autant de public que de gens des groupes/orgas...durdurdur dans un lieu aussi grand que le magazin 4...Bref on en a vu d'autre, Florian aussi même si la en plus il se mange les dents financièrement ce soir...Bon c'est sur que sa mission de DonQuichotte des temps modernes (faire découvrir le punk-noise Français estampillé 90's au public Belge) est pas gagnée d'avance...  
Mi myself y yo: Bon alors moi je suis au fond du trou plus un pet de voix, complètement aphone, rien, nada qui sort de ma bouche, fallait que ça arrive vu que j'étais déjà pourri en partant de Lyon...du coup je joue en écharpe, pas très crédible pour 1 boxeur, mais les gens sont bien cool du coup ça vire a la rigolade; Je peux chanter dans les grave a la rigueur, rien dans les middles ,et j'attaque ma reprise d' AC/DC en pensant que ça passera jamais, et là, incroyable, aphone, je chante 10 fois + facilement dans les suraigus! faut qu'un médecin m'explique ça...Sinon j'avoue que dans ce genre de conditions (grande scene-grande salle-pas de public) je suis content d'être un Onemanband autonome, de jouer par terre et de pas faire de balances, c'est 'hachement moins dur et j'envie pas mes camarades du soir perdus sur la haute scène...
Impresiones variadas: XXX casse-Coronès d'être tout pourito et de filer au lit quand y'a moyen de faire la fiestas avec pleins de connardos , d'autant plus que quand ils viennent dormir dans le même dortoir que toi, ils s'y transforment instantanément en fennecs moisis XXX Raaaah les autoroutes belges, leur gratuité, leur éclairage perpétuel et leurs élevage de nids de poule, j'ai du me faire au moins 1 amortos XXX

6/02 LILLE – LE MONDE MODERNE: nouveau rade un peu arty (comme notre tasse-livre local mais ou on peut se bourrer la gueule) situé en plein centre ville, pas le centre-ville qui bouge (ça c'est Wasem) mais celui des touristes et des grands magasins, plein a craquer dans l'aprèm et supermort le soir. Le couple de boss est sympa et accueillant (et non je n'ai pas vu bienvenu chez les ch'tis et j'en parlerai pas).  
Publico: a la base, il devait y avoir un anniversaire au comptoir = plein de monde, mais pas de bol (surtout pour lui, ok) l'anniversairé en question s'est fait renversé par une caisse dans la semaine = plus personne...Heureusement Mr marcaille, violoncelometaleux et catcheur a ses heures perdues (NEKROBUTCHER!) s'est pointé avec une bonne bande de nordistes déglingos et chambreurs...Sauvé!  
Mi myself y yo: toujours pas de voix, rien a foutre, ils se foutent de ma gueule et on passe une bonne soirée et je nique définitivement ce qu'il me reste a faire blahblahblihblih avec une voix de puceau qui mue jusqu'à la fermeture du bar...tant pis demain je rentre et j'ai personne à qui parler dans ma bagnole...
Impresiones variadas: C'est le retour...Je suis pas fier, j'ai entendu un sketch de dany boon (le Kway) sur rire et chanson et j'ai rigolé (sans savoir qui c'était) alors que je m'etais juré de ne jamais rire a un de ses sketchs...(j'ai fais la même promesse avec Laurent Gerra et Chevallier-Laspalès et pour le moment j'ai tenu sans soucis). C'est la honte sur moi sur au moins 5 générations...ahahah...Le Kway... STOP. TERMINADO. BACK HOME. 

BILAN ANALYTIQUE: (et ouais j'ai un bac scientifique, moi!)
1953 KM – 160 spectateurs (estimation moyenne prenant en compte l'avis de la police et des organisateurs)soit 1 spectateur tout les 12,21 Km: très mauvais bilan carbone.
BILAN FINANCIER: légèrement négatif (m'apprendra a caler 2 dates a la dernière minute)
BILAN TOXICOLOGIQUE: un bonne douzaine de bieres, 5 verres de pifs, 2 vodka dégeus et 2 cockails bizarres...Très peu pour 4 dates, trop sachant que j'avais la gorge en boullie. 7 clopes: même conclusion que pour la picole 45 euphons, 12 drill et 30 pschiiits de propolis...Inefficace
BILAN GASTRONOMIQUE: 1 salade de riz mais 0 taboulés.